L'aventure commence pour Shiriiru Yagami.

Shiriiru s'était levé de bonne heure, de très bonne heure. Il avait réfléchi à sa demande pour les Déesses toute la nuit. Il avait beaucoup marché dans le Kekkai en espérant trouver le courage d'aller parlé aux Déesses. En général il passait sa journée aux archives mais aujourd'hui, sur un simple coup de tête, il avait décidé d'y aller, de rencontrer les Déesses, de partir vers d'autres dimensions. Il avait fait de nombreuses découvertes en étudiant les anciens ouvrages de moines et de guides. Il avait porter toute son attention sur l'une d'elle, et avait décidé de l'utiliser pour convaincre les Déesses.
Il avançait, calmement, sans un bruit. Les rues étaient pratiquement vides seul quelques prêtres faisaient leurs rondes. Le soleil n'était pas encore levé, mais il n'allait pas tarder. Un léger vent soufflait rendant l'air tanto froid tanto tiède. Une boule dans le bas du ventre rendait la situation encore plus désagréable. Il était face au temple des Déesses. Un chef d'œuvre d'architecture, du rouge et de l'or partout, même l'homme le plus fort du monde se serait senti minuscule. Telle était la puissance des Déesses, il ne les avait pas encore vue que déjà il sentait leurs forces. Shiriiru fit quelques pas, approchant lentement des escaliers. Il n'avait gravit que les premières marches lorsqu'une nouvelle sensation arriva: Le doute. Et si les Déesses refusaient ? Qu'elles lui prenaient quelques choses sans qu'il puisse décider ! Continuer ? Ou faire demi-tour ? Nan, il avait tellement travailler pour ce jour là, il n'avait pas le droit de s'arrêter.
Il continua son ascension. Il était arrivé en haut, devant deux imposantes portes. L'aventure aller commencer, il y était arrivé, mais déjà un problème se posait.

" Booooooon ! Comment qu'on les ouvres ces grandes portes ? "

Tout à coup, les portes s'ouvrirent en grand. Kharysa étauit derrière elles. En principe, ce n'était pas à elle d'accueillir les voyageurs, mais son fainéant de prêtre instructeur était 'occupé' et l'avait envoyée là. En lui signalant bien sûr de mettre la totale en matière d'effets parce qu'elle avait affaire à un nouveau. Donc, les portes s'ouvrirent en grand sur Kharysa qui, avec un grand sourir, répondit à la question.

Comme ça.

Elle fronça un peu les sourcils en voyant que ce voyageur n'était autre que celui qui l'avait trouvée dans la salle des guides, mais ne fit aucun commentaires. Elle continua donc sur le ton sec et cassant qu'elle avaiot employé au départ.

Les Déesses ont l'amabilité de vous écouter. Si vous savez ce que vous allez leur proposer comme offrandes, suivez-moi. Sinon, vérifiez que vous savez au moins ce que vous ne voulez pas leur offrir.

Elle tourna les talons, et se dirigea vers la seconde porte, qu'elle n'avait pas le droit de franchir. Elle se posta à côté, renonçant à tourner son regard vers la porte qui allait pourtant s'ouvrir sur les Déesses. Ce serait pire si Elle la voyait. Elle savait que les Déesses elles mêmes ouvraient ces portes ( ou les laissaient hermétiquement fermées, selon les voyageurs ) aussi, elle attendis. Elle soupira, et sourit au voyageur, malgré le mauvais souvenir qu'elle avait de lui.

Bonne chance, souffla-t-elle.

Une force magique un peu particulière défila à frêles enjambées sur le plancher. Comme de légers soubresauts extatiques, flânant au raz du sol, et donnant des frissons au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient. Dansants et rafraichissants, puissants, et invisibles. Comme dans un souffle, une silhouette tremblante se dessina au cœur de la pièce, avançant comme des mots volant la voix des airs, rendant au silence sa fébrile ascension. Une vision de fragilité et d'éphémère, posait, sans l'ombre d'un doute, peu à peu, ses membres sur les dalles froides du palais.

Une jeune fille au cheveux mis longs, raidis d'un côté et aériens de l'autre, faisait jouer ses mains à travers d'invisibles formes, balançant ses pupilles de droite en gauche, avec la prestance et la justesse d' une libellule. Elle leva ses cheveux de blé et ses yeux d'ambre à la hauteur ou sa nuque était parfaitement droite, puis l'inclina vers les deux individus qui avaient franchis le seuil.

" Noble étranger, que peux le palais pour vous? Avez vous été convoqué? " Sa voix semblait avoir de l'écho dans la salle, aussi douce était-elle, son aura pétrifiait l'intérieur des murs.

" Personne, n'est autorisé à pénétrer le palais ainsi. Ne voyez vous pas que la puissance magique règne en ces lieux? Si je ne vous avez pas vu, vous seriez déjà morts. Votre aura est si faible, que les déesses ne vous on pas sentis venir... Prenez garde à vos vie, car elles vous sont précieuses et uniques.
Jeune prêtresse, cependant, vous dites être ici sur ordre d'un de vos instructeur, comment cela est-il possible? Seul les premiers prêtres sont autorisés à pénétrer cette enceinte. Votre force vitale en serait détruite à contrario. Sentez vous le poids insoutenable du sang d'or? Mais je suis là, alors vous êtes en mesure de respirer correctement, heureusement.

Sa stature était souple, son teint aussi fin que les traits de son visage. Etait-ce les déesses ou la magie qui lui avait donné la lumière émanant de son allure? Son sourire était enfantin. Se pouvait-il que ce soit bien elle, le puis de sagesse et de pouvoir qui secondait l'une des déesses, celle que l'on appelle la première prêtresse? Elle semblait humaine, mais avait quelque chose qui faisait ployer les cœur les moins tendres. Cela se voyait sur son visage plus pure que la candeur vivante, et plus absorbant que le courant d'une mer de sentiments.

Un sourire innocent se fendit entre le vermeil de ses lèvres,elle ne voulait pas leur faire peur.

Soudain les portes s'ouvrirent et derrière celle-ci: La jeune prêtresse de la dernière fois. Elle lui répondit avec un sourire que les portes s'ouvraient comme ça ! Shiriiru sourit aussi mais fut incapable de dire un mot. Ensembles ils pénétrèrent dans le temple. La jeune fille lui expliqua quelques petites choses avant qu'il rencontre les Déesses, mais le garçon était impressionné par l'architecture et la décoration des lieux. Rajoutait à tout ça la puissance de l'aura des Déesses, c'était impressionnant. Ils arrivèrent devant une seconde porte. La jeune fille s'arrêta devant et lui souhaita bonne chance. Shiriiru aurai voulut répondre quelques choses mais la porte s'ouvrit et une autre jeune femme en sortit. Elle avait un style assez particulié, notamment la coupe de cheveux...mais était d'une grande beauté: Cela devait être la première prêtresses, une femme respectée dans tout le Kekkai. Elle demanda à Shiriiru si il avait était convoqué et leurs signala qu'ils auraient put mourir si elle n'était pas arrivée. Elle dit ensuite quelques mots à la jeune prêtresse. Une fois qu'elle eut fini, Shiriiru s'inclina devant la première prêtresse, tourna la tête et murmura un merci, suivi d'un grand sourire à l'égard de la plus jeune. Il se releva et parla d'une voix claire:

'' Je me nomme Shiriiru Yagami, je suis venu affin de rencontrer les Déesses et de leurs demander la permission de voyager dans les autres dimensions. Par contre...je n'était pas au courant qu'il faillait être convoqué, et je vous demande pardon pour cette erreur. ''

Il s'arrêta. Et observa la jeune femme.

" Ne vous inquiétez pas jeune voyageur. Certains sont convoqués après leur mort. Je comprend que l'attente ait pu vous paraitre longue. les déesses, gloire à elles, sont éternelles, et ne voient pas le temps comme vous et moi.
Shiriiru Yagami, voila un nom court, vous devez être un humain n'est-ce pas ? Il vous a surement fallut du courage pour arriver ici. C'est le cas de tout les voyageurs.
Sur sa peau, ondoyaient les reflets de la faible lumière. Dans une voltige souple, octroyant à ses vêtements une légère froissure, elle tendit ses iris clairs vers la seconde personne qu'elle avait en sa présence.

" Ne craignez rien quand à vous jeune apprentie de Kado no kisshouten. Vous ne serez pas sanctionnée. Celui qui a osé vous donner cet ordre, en revanche, sera réprimandé sans violence, comme il se doit. Ne vous aventurez plus parmi ces portes, pour votre sécurité, s'il vous plait. Auriez vous la gentillesse de me parler de ce prêtre qui vous donna cet ordre? Est-ce l'un des premiers prêtres?
Des gardes sont en cet endroit. Habituellement, les chefs de la garde sont au palais. Aujourd'hui, ils se sont vu confier une tâche. Cela explique que n'ayez été effrayé par leurs lames." Elle avait eut l'air inquiète, en se demandant qui avait put être assez irresponsable pour envoyer une apprentie seule ici.

Dans ses cheveux, une étrange forme semblait peser au dessus de sa tête. C'était un diadème, qui n'était pas visible pour l'œil humain. Il ressemblait une fine couronne à trois branches dorées. Une quatrième branche, plus large partait du bas de l'arceau et lui recouvrait l'oeil gauche. Mais cela, seuls ceux qui faisaient réellement attention, pouvaient se rendre compte que quelque chose dans son regard n'allait pas. Cela était fait pour brider ses pouvoirs. Un cadeau de la déesse Mélusine, qui avait tenu à la protéger de son propre don. Ses prémonitions incessantes empoisonnaient son quotidien, et en présence des déesses, dont les souvenirs et l'avenir étaient une infinité, cela devenait un supplice.
Chaque prêtre puissant avait soin de brider ses pouvoirs. Qui sait combien de ces objets devait porter les premiers prêtres. Mais pour eux, ce n'était pas la même histoire. Leur force extraordinaire leur permettez de stopper eux même leur énergie. Pour certains du moins. En cela, il n'y avait pas de règle, car les premiers prêtres étaient eux même des exceptions.

Elle ne s'était pas départie de son air rassurant, tenant ses mains au niveau de ses jambes, se penchant comme pour parler à des enfants. Ses pommettes, légèrement saillantes, étaient empruntes d'un peu de couleur. Le sang avait l'air de rapidement transparaitre à travers son épiderme. Ses oreilles étaient faites d'angles particulièrement anguleuses, comme si l'on les eu à peine polis pour qu'elles ne soient pas géométriques, d'une taille un peu inférieures à la moyenne. Aucun bijoux, d'aucune sorte n'y étaient. Etrange pour une personne si haut placé. Son aura dégageait un artifice important de diverses sensations. Son énergie était perturbée à cause de la présence des déesses bien sur, mais aussi de tout les gens sans force magique qui pénétraient le palais, et à qui elle devait éviter de tomber dans les pommes, subjugués par le flot de puissance incommensurable trainant en chaque recoin de ces murs.

Shiriiru était vraiment content et restait en admiration devant la première prêtresse. Elle lui parla de choses et d'autres que Shiriiru ne compris pas vraiment puis elle s'adressa à la plus jeune. Le jeune homme regardait la décoration des lieux car garder les yeux rivés sur la jeune fille aurai put paraitre déplacé. Il se posait quand même une question...il n'avait pas était convoqué, mais pourrai t-il quand même rencontrer les Déesses ? Il n'avait quand même pas attendu pour rien ! Il laissa la Prêtresse finir son discours puis coupa rapidement avant qu'elle puisse continuer:

'' Euh...excusait moi mais...Si je n'est pas été convoqué, je peu quand même rencontrer les Déesses aujourd'hui ou je dois repartir ? ''

Il espérait ne pas paraître trop arrogant en posant de telles questions...Il faut dire que ici, chaques interventions pouvait paraître déplacées tant l'atmosphère était pesante.

"Votre requête a été entendue. Veuillez m'exposer votre situation, les raisons et al destination de votre voyage et les déesses vous convoquerons en temps voulu. Elles sont déjà occupées pour le moment. Ah, comme je le dis souvent aux voyageurs: n'oubliez pas que les déesses sont deux, je pense que vous comprenez ce que cela sous entend. Non pas qu'il faille apporter deux fois ce que vous comptiez leur donner, mais veillez à ce qu'elles soient toute deux satisfaites. Ne vous inquiétez pas, si ce n'est pas le cas, elle ne vous feront rien et vous pourrez repartir. La rumeur comme quoi les déesses s'octroient ce qu'elles veulent du voyageur, si ce qu'il donne ne leur plait pas est fausse. Il est rare qu'elles se mettent en colère pour des choses aussi dérisoires que des mortels.
La jeune fille pensait aussi qu'elle devrait lui préciser certains autres détails. Mais elle supposa qu'elle n'avait pas à parler trop des déesses. Elles n'aimaient pas que des informations à leur sujet s'ébruitent, fausses ou vrai. Voila pourquoi, l'existence de la déesse Aline était souvent remise en cause. Personne ne pouvait dire si elle existait vraiment. D'autre disaient que jamais la déesse Mélusine n'était présente lors des audience et de l'ouverture du portail. On en avait donc déduit, que soit elle n'existait pas, soit elle n'était pas une déesse, et était morte depuis bien longtemps.

" Si vous voulez, je peux demander à la jeune prêtresse de nous laisser seuls, si cela vous gêne de parler en publique. Elle sait très bien que cela n'a rien de personnel, nos disciples sont élevés ici en sachant tout du protocole. Nous respecterons vos demandes. Vous pouvez aussi demander à parler à un autre premier prêtre. Nous sommes quatre. Une femme et un homme par déesse. "

Kharysa écouta, calme en apparence, mais elle se sentait presque l'envie de revenir à Nebel au fur et à mesure que l'Autre parlait. Elle avait l'impression à l'entendre d'être une idiote qui obéit sans réfléchir. Le problème, c'est que c'était plus ou moins ça. tout ce que disait l'Autre était vrai. Trop vrai. Juste après la description détaillée de la position hiérarchique des prêtres, elle prit la parole d'un ton sans variation, pour ne pas se blesser, tentant d'être objective.

Je n'avait pas l'intention de passer ces portes, et si vous ne le saviez pas, mon très cher supérieur a une légère tendance à m'envoyer quasiment au casse-pipe chaque fois qu'il en a l'occasion, sous prétexte de fatigue... Mais puisque j'ai échappé pour la 27ème fois a une mort presque certaine, je vous demende juste la permission de me retirer. De toutes façons, je n'avait rien à faire ici, je n'ai pas à y rester...

Elle n'attendis pas la réponse pour tourner les talons. Elle avait la nette impression que son supérieur était soit un irresponsable, soit quelqu'un qui voulait, au mieux la faire virer, au pire la tuer. Et elle n'aimait pas du tout ça. Et puis, elle avait failli tuer Shiriiru aussi, à obéir sans réfléchir. * :king: Et voici la reine des andouilles! :king: Je dois vraiment être maudite.*

La première prêtresse parla calmement des conditions de réussite de la demande, d'après Shiriiru ce qu'il comptait offrir devrai satisfaire les deux Déesses. Elle lui demanda ensuite si il souhaitait que la plus jeune reste, avant même qu'il eu le temps de répondre que la petite prêtresse expliqua pourquoi elle était là, puis partit en direction de la sortit. Shiriiru se retourna, la regardant s'éloigner puis dit d'une voix forte qui résonna dans tout le hall.

'' Merci ! ''

Il se tourna de nouveau en direction de la première prêtresse et lui dit, d'une voix aussi sûr qu'il put.

'' Très bien, emmenait moi aux Déesses, je suis prés pour les rencontrer. ''

Une ombre se dessina entres les sculptures d'argiles et les dorures. Un grand gaillards aux bras croisés, un sourire jusqu'aux oreilles et les yeux cachés sous des plis dut à sa bonne humeur arrêta son pas, habillé de grandes bottes lourdes. Ses cheveux étaient gris, et il semblait partager les penchants de la première prêtresse pour les coiffures aériennes. Etait-ce la déesse qui avait ce genre de goût un peu spéciaux?

" Hey bonhome t'as pas entendu ce que la dame t'a dit? " Il se retourna vers son homologue féminin en lorgnant encore une fois sur ses impressionnants atouts de prêtresse. Puis il se reprit en léchant la bave qui coulait au coin de sa bouche. " Eïko chan, tu devrais rattraper la jeune fille qui est partie à l'instant. Je crois qu' encore une fois ta gentillesse ne suffira pas à être claire."

Il fit craquer ses doigts, et se balança, buste en avant et jambes en arrière, faisant éclater tout les muscles de sa colonne vertébrale et tendant le cou, ébouriffant sa longue et violente tignasse.

" Ecoute, je suis sur que c'est un malentendu, mais maintenant il va falloir quitter le palais. La première prêtresse a eu la gentillesse de t'écouter. Mais elle t'a dit que les prêtresses étaient occupées, et qu'elle ne désiraient pas te voir pour l'instant ok? Elle a juste proposé de parler de ton cas. Mais comme d'habitude, donne ça aux gens et ils veulent ça. Alors maintenant tu vas gentiment te diriger vers la sortie ou j'annule le sortilège de protection que la prêtresse a lancé pour te protéger. Elle a plus de force magique que moi, mais en cours j'ai toujours été un faux cancre! " Il se dirigea vers la salle du temple ou se trouvait les déesses. Une barrière sembla le stopper net, comme si il s'était pris quelque chose d'invisible dans la tête.

" Qu'est-ce qu'il y a Mel, tu veux que je me déchausse avant d'entrer. " Un éclair résonna dans le ciel et une pluie torrentielle se mit à tomber.

" Oups! pardon Sublimissime Aline, je me suis trompé, je reviendrai quand Mel.. enfin je veux dire votre potine magique sera là hein? héhé.. " Un second éclair retentit et un vent se leva. " Hey, vous avez invité votre papounet à venir vous voir ou... YAAAAAAAAAAAHH... bon ça va, ça j'y vais..." Des ouragans s'étaient déchainés et de l'électricité avait même parcourut le sol du temple. Au loin Eïkiko eut un sursaut et regarda Eïki avec des yeux légèrement ennuyés.

Ce type était un vrai boulet. Mais c'était le premier prêtre, et cela, personne ne pouvait le nier.

A peine la jeune femme avait elle finit qu'un autre homme arriva...Un homme répugnant qui disait être le premier prêtre. Il dit à Shiriiru qu'il devait partir et qu'on le recontacterai, pour l'audition. Autant l'atmosphère avait été pesante mais l'arrivée de cette homme avait tout fait disparaître... Shiriiru avait retrouvé la pleine possession de ses moyens. Il avança en direction de l'homme, s'approcha de son visage et planta son regard au milieu de celui-ci. L'homme avait été très impolie, et avait salit l'image de son grade, et des Déesses. Même quand les éclairs étaient tombés il avait fait preuve de tant de...familiarité ! C'était les Déesses quand même ! Shiriiru dit alors sur un ton aussi calme qu'il le put.

'' Excusez moi, je me nomme Shiriiru Yagami, je suis voyageur. Et vous...vous êtes ? ''

" Eïki Kobayashy, à ne pas confondre avec " Kobayachy", ce n'est qu'un hasard si le prénom de la première prêtresse et le mien sont assez similaires en prononciation. Quoique parfois, je me demande si l'un de nous n'a pas été crée de la côte de l'autre. Dans ce cas, les dieux auraient put avoir un peu plus de fantaisie pour nous nommer. " Il se gratta quelque part dans le cou et passa sa main sur sa peau rêche, tendant le cou comme si il venait de se réveiller.

Lui non plus ne semblait pas se départir de son sourire. Pourquoi tant de colère des le matin? Enfin, le début de l'après midi. Il était clair, que si Eïki était devenu prêtre, c'était en partie pour pouvoir se la couler douce. Et c'était réussi. Il passait ses journées à buller, et effectivement ne se démenait en rien pour la déesse qu'il représentait. A se demander pourquoi on le laissait faire ce qu'il voulait. Mais il en était ainsi, et ceux qui se posaient la question ignoraient peut être que sous l'apparence des gens se cachent bien plus qu'une couche supplémentaire de cuire. Personne ne se demandait cela, sauf surement les déesses. Mais les humains n'étaient pas des dieux, et ils étaient bien plus nombreux. En cela ils étaient bien commun. C'était eux en somme qui étaient répugnant, ni plus l'un que l'autre, mais les un les autres, tout autant, dans leur faiblesse, et leur ignorance. Rien de trop abstrait pour notre ami, le jeune prêtre se contenta de le regarder, les bras croisé, laissant saillir ses tendons sur ses avant bras, ses mains musculeuses aux ongles coupé très court, l'un d'eux était fendu.

Il ne semblait pas porter de matériaux pour brider ses pouvoirs. Pourtant il en avait un naturel. En cela, il était bien plus pauvre en pouvoir que nombre de prêtres. Mais cela ne lui donnait pas moins confiance en lui. Certes il ne pouvait pas arracher l'une des deux émeraude qu'il avait en guise d'yeux,, fabuleux cadeau qui n'étaient malheureusement qu' ostentatoires, et qui de plus, entravait sa force, mais il ne s'était jamais posé de questions superflues. Il en était ainsi, pourquoi s'imaginer les choses autrement, elles ne changeraient pas pour autant.

Son regard était vicieux, on pouvait le voir à travers ses long cils gris, même si on ne distinguait pas se qui se cachait en dessous. Ses pommettes, légèrement ronde, et son menton marqué sans être proéminent durcissait son teint coloré. Il avait la peau quelque peu sanguine et un nez assez droit. Aucune cicatrice, aucune marque d'aucune sorte, nul bijoux, et les sourcils étirés vers le haut, lui donnant des air rieur, et quelques peu narquois.

" Tu sais, elles... les déesses... elles ne tarderont pas à te convoquer. Ici, tu vis à nos frais en quelque sorte, et nous ne comptons pas t'héberger jusqu'à la nuit des temps. Mais tant de gens semblent avoir du courage ou de la témérité dans ce monde. Qui sait, peut être qu'avec un peu de chance, tu te retrouvera avec moi. Mon pays est dangereux, mais moins que celui de la première prêtresse. Pourtant, elle a l'air si pure... et si innocente et si... douée en... théologie " Il arrêta sa description, mordant sa lèvre inférieur, sentant qu'il n'allait pas pouvoir se maitriser autrement, attirant les foudres de la déesse Mélusine cette fois.

Se raclant la gorge il intima au jeune homme qu'il allait se diriger vers la sortie, avant qu'un autre ouragan ne le tue pour de bon, et il savait que les dieux en étaient capable. Il regardait à présent la plus jeune des deux prêtresse, que son amie avait essayé de rattraper.

" Hum, un peu fade..." Se permit-il de commenter. " Peut être encore juste un peu jeune, elle sera bientôt à point. " N'importe qui se serait retourné pour le scruter avec des yeux de merlan fris. Beaucoup ignoraient que les prêtres n'étaient pas chastes ici, et qu'ils n'étaient pas tenu d'offrir un quelconque don tel que l'assurance de leur pureté envers les déesses.

Aussi y avait-il à parier, que cet hurluberlu ne s'était pas trop sentit coupable de jouer les coq avec tout ce qui semblé porter des plumes alléchantes. " Enfin, c'est pas pour moi tout ça... du moins pas aujourd'hui." Il adressa un signe de la main à Eïkiko qui le lui rendit naïvement en souriant.

L'homme était belle est bien le premier prêtre mais...il rester toujours aussi répugnant. Cependant, il avait l'air plutôt sympathique. Non pas que Shiriiru en aurai fait son ami mais bon... Quand il lui parla qu'ils serai peu être tout les deux dans le même pays, le jeune voyageur en était presque à regretter sa vocation !
Apparemment les Déesses ne tarderont pas à le convoquer, bonne nouvelle. Le clou de la scène fut quand il déshabilla du regard la jeune prêtresse...Shiriiru se demanda comment un homme comme sa avait pu être nommé premier prêtre, l'école Kado no Kisshouten devait vraiment vouloir se débarrasser de lui.
Mais le grade de cette personne était important. Shiriiru éloigna son visage de celui de l'homme et pris un ton plus sympathique, pas question de se fâcher avec lui, il valait mieux avoir son soutient.

'' Dites moi voir Ô Eïki Kobayashy, que pouvons nous faire en attendant ma convocation ? ''

" Allons, allons, pas besoin de me parler si joliment. T'es plus sympa que t'en a l'air toi, t'es surement un malin. A moins que tu sois ce que la déesse appelle parfois " un cristal d'innocence". Généralement elle l'utilise pour dénigrer les gens, mais cela arrive parfois je suppose. Tu sais, ici c'est le pied en matière de filles. Si tu veux je peux t'en présenter! Enfin, si tu passes après moi, évidemment, il va falloir faire fort. Je veux dire, elles me haïssent toutes parce qu'au réveil je ne suis plus là. Mais les filles c'est simple: sois tu t'en va dès la première nuit, sois tu reste et c'est elle qui s'en ira, bien plus tard, et quand tu sera bien plus pauvre et bien plus en proie à la solitude. J'ai horreur des femmes en fait. Mais je n'y peut rien, les femmes restent les femmes. " Il croisa les bras, semblant satisfait.

" T'as déjà quelqu'un? T'as l'air un peu farouche, est-ce que t'es du genre " une fille à la fois? T'inquiète pas, je vais pas te juger, je le répèterai pas si c'est pas le cas hahaha!" Il lui tapa le dos amicalement, bourru et brusque, sans se rendre compte qu'il avait faillit lui décoller la tête. Mais c'était juste une forme de sympathie de la part d'une personne sans manières.

" Ici, il n'y a pas de bordel. Tu vois, j'en ai bien parlé une ou deux fois aux déesses. Après on s'étonne que les gars soient frustrés! Mais avec toute ces petites prêtresses, qui, en générale, ne pensent qu'à s'infliger des heures de travails pour devenir premier prêtresses. Quand on leur dit que les châtiments corporels ne sont absolument pas un moyen de monter en grade, elles sont souvent étonnées. Il y a tellement de religions bizarre dans le monde. Ou pire! Tu savais qu'il y avait des races ou le sexe n'existait même pas? Je veux dire, si c'est pas un crime ça! Oui, parce que le problème aussi, c'est qu'elles sont pas toutes humaines les filles ici, et quand je dis pas humaines, c'est pas forcément extraordinaire le résultat.

Au fait! tu as déjà vu une mandragore? Ici il y en a, mais seuls les prêtres peuvent les approcher. Si tu as de la chance tu en verras une hors de la serre. Mais ça m'étonnerait. Il n'y a que la mandragore de la déesse Mélusine qui a un assez sale caractère pour sortir et être sure que même le soleil n'osera pas lui faire de mal. Hahaha! Ne t'approche pas d'elle si tu la vois. Elle est très belle, mais bon, c'est un arbre quoi! Une belle plante hahaha. " Il faisait beaucoup de gestes quand il parlait, ses mains s'agitaient dans tout les sens et on ne voyait jamais ses yeux sortir des plis formés par son sourire. A aucun moment on ne pouvait savoir si il n'était pas tout simplement aveugle.

" Ici il y a plein d'endroits qui sont interdit aux visiteurs. C'est ça qui attire la plupart des prêtres et des prêtresses. Ils veulent entrer dans l'école et espèrent par exemple entendre les prédiction des nymphes, ou trouver un de leurs proches dans le cloitre aux muets. Très étrange tout ça, personnellement, ça m'a toujours fait sursauté tout ces machins qui disparaissent d'un coup et qui chuchotent dans ton dos. " Un vrai moulin à parole, il n'arrêtait pas. On pouvait aisément l'imaginer faire un rapport au déesses, m^élant milles allusions aux filles rencontrées sur le passage, et déblatérant toute la nuit, si bien qu'il les rendait hystériques.

Eïki parlait vite et faisait des gestes dans tout les sens, Shiriiru avait tout juste le temps de saisir les question et les informations que donnait l'homme. Car des informations il en donnait ! Les Mandragores ! Les Nymphes ! Il avait lu certaines choses à leurs sujets mais il n'avait jamais pensé qu'elles existaient vraiment ! Omis le coté bourru, répugnant et homme soufrant d'une trop grande chasteté, il paraissait plutôt sympathique. Il connaissait beaucoup de choses et les exposait sans se poser de question une chance pour Shiriiru...Les questions qu'il avait commencé à poser était sans grand intérêt: Si il était du genre plusieurs filles à la fois où toute autres allusion du genre...Par contre le reste...Il sourit au prêtre et lui demanda sur une voix forte mais tout en restant sympathique:

'' Eïki, quand j'aurai passé mon entretient avec les Déesses il y aurai possibilité que vous...que tu ! Me montre les Mandragores ? Je resterai à distance ! Si seul les prêtres peuvent les approcher les comprend... ''

Kumiko dès le matin avait était chercher à la librairie des livres sur les déesses et tout ce qui était bon à savoir ! Elle y passa quelques heures avant d’en ressortir avec tel ment de livre qu’on ne la voyait plus et qu’elle eue du mal à arriver jusqu’au dortoir. Elle déposa tous ses livres sur son lit et s’y plongea. Elle faisait abstraction de tout et ne s’occuper pas de tout ce qui l’entourait. Elle a du rester à lire sur son lit ainsi pendant des heures, mais elle ne se rendit compte de rien. Elle avait trouvé quoi offrir aux déesses même si ça allait être dur de leur donner

Elle finit de lire une page d’un gros livre tout poussiéreux et se releva toute engourdie. Elle décida d’aller un peu voir les environs et de se dégourdire un peu par la même occasion ! Elle prit sa veste et sorti de l’auberge. Elle s’aventura un peu partout et vit de belles choses, comme le contraire d’ailleurs…

Elle marcha et marcha, sans trop faire attention où elle allait. Etant bien loin de l’auberge elle voulut rentrer, malheureusement elle c’était perdue.

-Pas étonnant avec le sens d’orientation que j’ai ! … N’empêche comment je fais maintenant ?

Elle regarda autour d’elle, elle était dans une prairie en fin je croit… Elle avança au cas ou elle retrouverait le chemin, qui sais ! … Quelque minute plus tard elle aperçut à loin le toit d’un temple, un immense temple le plus grand qu’elle n'est jamais vu. Elle se dirigea vers celui ci et arriva devant la façade gigantesque de celui ci. Tout était or et Rouge. Kumiko trouvait cela magnifique ! Mais une atmosphère lourde et pesante régnait ici … Quelque chose de spécial était ici ? Elle se le demander… Elle décida d’entrer pour voir comment était l’intérieur et si bien sur quelqu’un pouvait l’aider. A l’intérieur le silence semblait régner en maître. Cela venait même pesant pour la jeune fille … Elle avança furtivement et silencieusement dans ce magnifique temple. Elle se rapprochait d’une pièce d’où semblait provenir des voix… Elle se retrouva devant une grande porte mais aucune poignée n’y figurer …

* Comment l’ouvrir ? En plus derrière des voix s’élèvent … *

Elle cherchait quand elle s’ouvrit à sa grande surprise devant elle. Elle était entre ouvert e, assez pour quelle puisse pénétrait dans la grande pièce qu’y s’y trouvait… Elle hésita et vit quelques personnes, mais parmi elles, elle reconnue Shiriiru, le jeune homme qu’elle avait rencontré dans le dortoir. Elle ne dit rien les observant eux, et la pièce. Cette pièce était encore plus belle que toutes les autres qu’elle avait vu ! Elle croisa un instant le regard de Shi et elle lui sourie un peu timidement…

Alors que Eïki allait lui répondre, il eut un léger bruit derrière les deux hommes. Shiriiru se retourna tranquillement et jeta un coup d'œil. Dans le petit espace se trouvait une jeune fille à qui le visage semblait familier à Shiriiru...La jeune fille du dortoir, Kumiko Alensar. Il se remémora la scène lorsqu'il c'était trouvé en ça compagnie et se souvint de qu'elle type de fille elle était. Le genre timide et pas sûre de soit, mais si elle était là c'est qu'elle savait quoi offrir aux Déesses et que peut être avait elle évoluée...Peu importait. Elle lui fit un sourire timide que Shiriiru lui rendit mais ne s'attarda pas dessus. Il était déjà en train de jouer pour les Déesses, et aller à la rencontre de la jeune fille aurai put paraître impoli vis à vis de Eïki...quoique, connaissant un peu le personnage...

Shiriiru se retourna vers Eïki affin de continuer la discutions, mais l'homme avait déjà occupé son esprit à une toute autres choses...Il avait les yeux rivés sur la jeune fille et la déshabillé du regard...ce prêtre était vraiment pervers...

Si il pouvait faire en sorte d'avoir un lien plus fort avec l'homme autant le faire, en lui présentant jeune fille par exemple. Ce n'était pas la méthode qu'il espérait utiliser, car il se servait en quelques sorte de le jeune fille...mais il veillerai à se qu'il ne lui arrive rien de grave.
Il leva la main et dit d'une voie forte:

'' Kumiko Alensar ! Tu a enfin trouvé quoi offrir aux Déesses apparemment ! Viens avec nous. '' La jeune fille avança et se retrouva prés de Shiriiru et de Eïki. '' Kumiko voici Eïki Kobayashy, il est le premier prêtre des Déesses. Eïki, voici Kumiko Alensar, nous nous somme rencontré dans les dortoirs des voyageurs. ''

Il regarda une fois Eïki une fois Kumiko, attendant une réaction de l'un ou de l'autre...

Kumiko avait a peine pu se mettre a l’écart qu’elle remarqua le regard de l’homme a côté de Shiriiru se poser sur elle. Elle senti un petit mal aise venir mais le sourire de Shiriiru l’avait rassuré un peu… Elle le vit se retourner vers l’homme qui lui était inconnu. Elle croisa quelques secondes son regard avant qu’elle baisse le visage .

Elle vit Shiriiru lever la main et l’entendit faire les présentations. Elle l’écouta et lui répondit après qu’il lui est présenter Eiki Kobayashy. C’était un des quatre premier prêtes des Déesses. Elle arriva et se plaça sur le cotés de façon a se que Shiriiru et Eiki puissent parler ensemble. Elle dit a Shiriiru.

- Bonjour Shiriiru ! Oui j’ai enfin trouvé mais bon…

* J’ai réussi a arriver jusqu’ici sans le faire exprès ! Faudrait qu’un jour je me réveille, maintenant je vais peut être devoir les voir… Qu’est ce que je vais leur dire moi ?… *

Elle lui souris ayant bien retenu qu’il ne fallait pas être timide comme elle l’est d’habitude devant les Déesses et elle présuma devant aussi les premiers prêtres… Elle se tourna vers Eiki qui la fixait toujours. Elle souris légèrement avant de lui dire poliment essayant de le regarder dans les yeux …

- Enchantée messieurs Kobayashy ! …

Elle lui tendit sa main afin de lui serait… Elle ne savait pas trop comment réagir devant lui ainsi que devant Shiriiru qu’elle ne connaît pas tel ment en fait… Elle attendit une réaction du prêtre ou de n’importe qui d’ailleurs….

Aujourd'hui, papa Aline était venu rendre visite à sa fille chérie. Elle, et sa flemme légendaire, ne voulait pas que son cocon de confort et surtout de tranquillité soit perturbé par un quelconque "parasite", aussi innocent soit-il.
Papa Aline avait déjà plié bagages et la déesse commença à souffler pour évacuer toute la pression que son très cher papa venait de lui apporter si gentiment.
Mélusine était partie on ne savait où pendant que Aline "fêtait" ses retrouvailles avec l'un de ses illustres géniteurs (mais celui-ci étant le plus puissant, déifiquement parlant, on peut le considérer comme LE père de la déesse de l'opium, bien qu'il ne soit pas le seul, mais chercher à savoir qui sont les autres géniteurs prendrait des millénaires...)
La belle se vautra sur son trône qui devenait de plus en plus inconfortable au fur et à mesure que les millénaires passaient, et il était peut-être temps de refaire la décoration du palais, qui commençait à sentir le vieux, et cela était en parfaite opposition avec la beauté et la jeunesse (jeunesse pourtant réfutable) des deux femmes.

Aline ferma les yeux et commença à penser...bah a rien en fait. Elle ne pouvait rien faire d'autre, et puis, si elle devait penser à quelque chose, elle penserait soit à Mélusine qui est encore en train de se faire exploiter par sa propre mandragore, et ô Dieu que le comportement de sa congénère pouvait la désespérer quand elle y pensait, soit à la récente et "agréable" visite que vient de lui octroyer son cher papa.
Elle alluma une cigarette qu'elle dégusta comme un banana split puis sentit que sa brève tranquillité était menacée par des présences indésirables.

Ignorant qui pouvait bien attendre de l'autre coté de cette porte qui la sépare de la masse "larvaire" que représentait l'espèce humaine, elle fuma de plus belle puis envoya la fumée en face d'elle. La fumée prit une forme bizarre et semblait être dotée de conscience: elle slalomait entre les colonnes et passa au travers de la porte jusqu'à atteindre l'autre coté de la porte où se trouvait un guide qu'elle connaissait bien (malheureusement) et d'autres individus dont le visage ne lui rappelait absolument rien.
La fumée prit une forme humaine jusqu'à ressembler à la déesse, puis elle commença à parler:

" Non mais c'est pas bientôt fini ici? Dis donc Eïki, tu pourrais pas faire ton bordel plus loin???"

Le guide fit un bond en voyant la grande déesse Aline sous forme de fumée, il commença à lui demander ce qu'il lui était arrivé mais Aline ne répondit rien...

Shiriiru n'écoutait plus que d'une oreille le discours grossier de son interlocuteur, se demandant toujours comment, et pourquoi, ce genre de personnes personnes pouvaient prétendre au titre de Premier prêtre. Heureusement Kumiko pris la place pour se faire conter les passionnantes histoires de Eïki...Shiriiru regarda autour de lui, laissant divaguer ses pensé, le stress monta peu à peu, bientôt il rencontrerais les Déesses et d'ici quelques heures il serai peu être dans une de ses fabuleuses dimensions, des quelles il avait apprit tout les secrets que pouvait lui donner les livres. Un silence, puis un bruit...Une silhouette de fumée se dessina peu à peu en face d'eux, une silhouette féminine, en tout cas vue la tête que faisait Eïki ça devait surement en être une. La fumée parla d'une voix forte et passa un savon au premier prêtre, se qui arracha un petit sourire chez le jeune voyageur, mais qui pouvait avoir le droit de parler ainsi au prêtre a par...Les Déesses !! Bien sur ! Cette femme était une Déesse ! Aussitôt Shiriiru s'agenouilla et dit d'une voix juste assez audible:

'' Je vous salut, Ô grande Déesses ! ''

La silhouette de fumée se mit elle aussi a fumer et regarda Eïki avec la même expression que lorsqu'elle était enfin sortit de son entretient avec son cher papa: autant dire qu'il ne fallait pas l'indisposer de quelle manière que ce soit, car elle risquait de faire un carnage à la moindre incartade de la part de n'importe qui.
Sans dire un mot, elle constata que le silence s'était installé dès son arrivé brutal (à son image en fait !)

"Heu...humm.... Dis donc Eïki, tu comptes les faire poireauter ici encore longtemps? C'est pas qu'on s'ennuie en ce moment depuis qu'il y a de moins en moins de gens qui viennent ici, mais ça fait longtemps qu'on a pas accordé notre grâce à quelqu'un, donc... Au fait, tu peux te relever toi ! "

Le jeune voyageur qui semblait quelque peu "impressionné" par l'arrivée fumante de la déesse de l'opium se releva aussitôt, tandis que l'écran de fumé représentant Aline disparaissait aussi vite qu'il était apparut, en passant par la porte qui commença à s'ouvrir petit à petit aux voyageurs qui semblaient émerveillés par le spectacle s'offrant à eux: ils allaient enfin rencontrer les déesses de l'agence Kado no Kisshouten...

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